S'agissant de l'inflation des droits sportifs, je ne peux malheureusement pas vous en dire plus. Seul l'avenir le dira. Je rappelle néanmoins que nous sommes de loin le premier contributeur du sport français en termes de droits, à hauteur de 1,2 milliard d'euros, contre 300 millions d'euros cumulés pour les chaînes gratuites. Nous sommes partenaires de nombreuses fédérations, dont la Fédération française de football, la Ligue nationale de rugby, la Ligue de football professionnel et la Fédération française du sport automobile.
La liste des EIM comprend un certain nombre de manifestations, dont les Jeux olympiques d'été et d'hiver, la finale de la Ligue des champions de football et la finale de la Coupe de France de football, c'est-à-dire des événements qui doivent absolument être diffusés en gratuit, en clair. D'abord, cette inscription dans la liste des EIM entraîne pour nous une perte d'intérêt ou de valeur puisque nous ne pouvons pas les réserver à nos abonnés, ce qui ne nous empêche pas d'en diffuser un certain nombre, dont la finale du Top 14 par exemple, qui est traditionnellement diffusée sur le service public, en essayant d'être mieux-disant, de prendre l'antenne encore plus tôt et d'offrir des contenus encore plus différenciants à nos abonnés.
Ensuite, nous constatons effectivement une multiplication des acteurs sur le marché du sport. Certaines plateformes s'intéressent maintenant aux événements en direct et nous avons observé la conclusion d'accords très significatifs aux États-Unis dans ce domaine. En conséquence, nous sommes très vigilants, mais également conscients de nos forces, notamment notre force de proposition. Il y a quelques semaines, 2 280 000 abonnés étaient devant le match PSG-Dortmund en Ligue des champions, soit un record depuis 2014. Dans cet univers où les usages changent énormément, le sport reste un rendez-vous de direct, un rendez-vous familial et puissant.