C8 présente deux particularités qui la distinguent de ses concurrentes. Premièrement, ses contenus ne sont comptabilisés comme inédits qu'au moment de leur première diffusion. L'obligation qui pèse sur nous d'émettre 700 heures d'inédits par an nous contraint donc à produire en permanence de nouveaux programmes. Deuxièmement, C8 s'appuie sur un groupe de chaînes payantes. Pour cette raison, nous ne disposons pas d'un catalogue comparable à celui de TF1 et de ses chaînes filles ou sœurs – lequel comprend des films ou des séries parfois fleuves –, ou à celui de M6, sur lequel s'appuie W9.
Nous avons fait de la contrainte de production qui pèse sur nous une force, qui rend notre activité passionnante. Elle pèse néanmoins lourdement sur nos finances, dans une proportion à peu près trois fois supérieure à celle de nos concurrentes.
Nous vous transmettrons ultérieurement par écrit les éléments chiffrés que vous demandez.
J'en viens à votre question sur une Hanouna-dépendance. Toute chaîne est dépendante de son access et se trouve dans une situation grave si ce qu'elle diffuse dans cette plage horaire échoue à trouver son public. TF1 a parié à cet égard sur une fiction qui fonctionne bien ; il en va de même de France 2 avec l'émission biquotidienne de Nagui et de TMC avec « Quotidien » – bravo à eux, donc. À l'inverse, W9 a tenté sans succès de relancer son access grâce à « L'Île de la tentation », et cela constitue un problème pour elle.