Cette situation de l'assurabilité du rivage soulève une question plus générale, qui se pose y compris en métropole. Aujourd'hui, les assureurs ont accès au fonds Cat nat, c'est-à-dire à des fonds publics, sans contrepartie. Selon nous, il faut exiger de leur part que l'offre assurantielle couvre tout le territoire – sans attenter bien sûr à la liberté tarifaire : nous sommes capitalistes ! Cette demande, en contrepartie de l'allocation de fonds publics, est conforme à la doctrine administrative. Cela permettrait de mieux répondre aux besoins d'assurance MRH et MRP (multirisque professionnelle) de nos concitoyens, même si cela ne résoudrait pas le problème de ce que j'appelle l'habitat alternatif – habitat indigne par exemple.