Dans un entretien donné au journal Le Figaro en mai dernier, interrogée sur l'écriture inclusive dans les établissements d'enseignement supérieur et à l'université, vous indiquiez : « Nous ne remettrons jamais en cause la liberté académique, il faut respecter cette autonomie. Nous ne pouvons avoir que des recommandations. » Pour moi, l'écriture inclusive à l'Université ne relève pas de la liberté académique mais de l'idéologie militante. L'Université de Rennes utilise l'écriture inclusive dans ses supports d'enseignement, et Sciences Po donnait des bonus aux étudiants utilisant l'écriture inclusive, ce qui est une politique totalement inégalitaire. Cette semaine encore, le père d'une élève architecte m'a fait savoir que sa fille se voit contrainte de rédiger son mémoire en écriture inclusive. Son professeur, qui écrit lui-même ainsi, ne lui a évidemment rien dit explicitement mais, évidemment, si elle ne le faisait pas, sa note serait dégradée. Qu'en pensez-vous ?