Pour répondre à Jean Terlier, au-delà de l'opposition des scientifiques aux élus sur certains projets, il faut aussi prendre en compte le rôle de toutes les associations, de tous les collectifs, et se demander pourquoi désormais tout projet d'équipement se retrouve contesté. Ces débordements, qu'ils soient associatifs, militants, politiques ou scientifiques, ne questionnent-ils pas en réalité le continuum politique intrinsèquement lié à l'organisation sociale, économique et politique qui a produit notre état de dégradation environnementale ? Même s'ils sont réélus, ce qui pourrait leur faire accroire qu'il n'y a pas de problème, comment les élus peuvent-ils ne pas s'interroger sur toutes ces mobilisations ?