Le comparateur de territoires de l'Insee montre l'évolution constatée entre 2014 et 2020. L'effet covid n'est pas pris en compte. Plusieurs programmes nationaux ont été conduits récemment pour mesurer l'attractivité des zones situées en dehors des métropoles à la suite du covid : je pense notamment aux programmes de la plateforme d'observation des projets et stratégies urbaines (Popsu). Les études montrent que les effets sont très faibles, en tout cas pour le Sud-Ouest. Il y a eu un emballement médiatique concernant l'afflux de population dans certaines zones, telles que la Creuse, le Sud de la région parisienne ou le Sud-Est. Les effets liés au covid ont peut-être été moindres en dehors des axes des lignes à grande vitesse (LGV). Ils ont été très faibles, voire insignifiants dans la région Occitanie ; il n'y en a quasiment pas eu, semble-t-il, dans le Tarn. Ce dernier connaît une très forte mobilité interne, notamment au sein du bassin de vie Castres-Mazamet. Les gens se déplacent d'une commune à une autre mais restent, globalement, au sein du bassin.