J'ai indiqué 25 000 véhicules par jour en sortie de Castres, et non dans la traversée de Cadix. Les études de trafic réalisées en 2007 dans le cadre de l'APSI indiquaient qu'en 2010, 12 000 véhicules circuleraient entre Cadix et Maurens-Scopont. En 2007, 7 000 véhicules circulaient chaque jour sur la traversée vers Cadix. Il faut noter la difficulté particulière que constitue la multiplicité des itinéraires pour aller vers Toulouse. Tant que la route nationale 126 reste inchangée, il n'est pas plus intéressant, selon l'endroit de Castres d'où l'on part, de prendre la route nationale 126 que la route départementale 112 en direction de Lavaur et de Verfeil.
En 1993, M. Édouard Balladur, Premier ministre, a souhaité aménager un axe reliant Toulouse et Lyon en traversant le Massif central. L'axe Toulouse-Lyon relie les quatre préfectures d'Albi, de Rodez, de Mende et du Puy-en-Velay, et Saint-Etienne également. Sur cet axe, il reste à réaliser une partie de la traversée de la Haute-Loire. Même si les infrastructures sont gratuites, la question a été posée de savoir dès 1988 s'il fallait dire oui ou non à une concession. Pour notre part, nous avons toujours été très clairs. Nous avons privilégié une route nationale 126 en deux fois deux voies.
La question de la sécurité routière était évidemment majeure. La mortalité routière a diminué, mais beaucoup d'accidents avaient lieu sur la route nationale 126 par le passé.
Il ne m'appartient pas de me prononcer sur la question de la concession.