J'ai une interprétation radicalement différente de la stratégie indopacifique. Je pense que la France, dans cette zone, est en capacité de se présenter comme une troisième voie entre les États-Unis et l'Australie, d'une part, et la Chine, d'autre part, s'agissant notamment de la lutte contre le réchauffement climatique. C'est ce qui caractérise l'action du président de la République depuis plusieurs années : faire de la France le porte-voix de la lutte contre le réchauffement climatique pour les États insulaires, qui disposent de peu de visibilité.
L'accord en lui-même est classique. Sa rédaction n'introduit aucune nouveauté. S'agissant des domaines de coopération, elle inclut « toute autre forme de coopération de défense et de sécurité dont les parties conviennent d'un commun accord ». Elle est donc soumise à un accord entre les deux États. Je prends note de vos craintes mais les conteste.