Le regard du monde est évidemment tourné vers les États-Unis, qui se préparent à des élections prévues le 5 novembre. Ces élections détermineront en grande partie l'architecture de la sécurité occidentale, qui est évidemment menacée par d'éventuelles escalades des conflits internationaux, notamment celui en Ukraine qui pourrait s'accélérer après les propos du président de la République sur l'envoi possible de troupes occidentales sur le sol ukrainien. Les États-Unis sont un allié important, raison pour laquelle nous devrons nous interroger sur les futures relations avec la France, compte tenu des divergences de nos stratégies géopolitiques et géostratégiques respectives. Nous avons un rôle crucial à jouer dans l'apaisement des relations avec nos alliés.
Dans ces temps complexes, nous observons de nombreuses aggravations de conflits, non seulement armés en Ukraine et dans d'autres régions, mais également de conflits idéologiques qui polarisent de plus en plus les sociétés occidentales. Les problèmes qui se posent ne concernent donc pas uniquement la communauté internationale mais aussi la communauté américaine, qui traverse une période de crise incontestable. La question de l'immigration divise l'administration américaine elle-même et, bien sûr, la société américaine. Il est alors essentiel de se préoccuper des compétences des leaders américains en matière de gestion de crise et, dans ce contexte, des capacités cognitives du président Biden. Est-il en mesure de faire face aux défis qui se présentent compte tenu de sa santé fragile ?
Par ailleurs, quelles sont les inquiétudes que nourrissent les Américains suite aux déclarations d'Emmanuel Macron sur l'envoi possible de troupes sur place ?