Donald Trump a lié sa déclaration selon laquelle il serait dictateur d'un jour au fait qu'il rouvrirait, au premier jour de son second mandat, toutes les autorisations de forage de pétrole et de gaz naturel, à travers tout le pays, et abrogerait toute la réglementation climatique mise en place par Joe Biden. De plus, il profiterait de ce premier jour pour fermer totalement la frontière avec le Mexique, ce qui est absurde puisque des dizaines de milliers de camions commerciaux la traversent quotidiennement. Néanmoins, derrière cette déclaration, le projet de gouvernement autoritaire est prêt et Donald Trump aura tous les moyens de l'appliquer.
Concernant la situation à Gaza, je pense que le jugement des électeurs ne sera plus le même en novembre, puisque la situation aura elle-même évolué d'ici là. Je dois toutefois avouer que je suis consternée par ces électeurs jeunes ou arabo-américains qui préfèrent faciliter l'élection de Donald Trump alors que l'on sait qu'il a toujours été aligné, non pas sur Israël, mais sur Netanyahou et alors que Joe Biden est celui qui, que l'on apprécie ou non sa politique, consacre tous ses efforts à la recherche d'une solution au Moyen-Orient. Cette espèce d'attraction pour le pire me laisse totalement perplexe.