Avec les conditions indignes, pas seulement climatiques, dans lesquelles ils doivent faire cours, c'est tout le service public de l'éducation nationale qui est entravé, c'est la capacité des enfants à apprendre dans de bonnes conditions qui est remise en cause. C'est surtout le cas des territoires les plus en difficulté et des quartiers populaires. Des cours sont annulés, des classes sont fermées quand il fait trop froid ou trop chaud : c'est inacceptable.
Il faut donc un « quoi qu'il en coûte » écologique et scolaire. À cet égard, votre action affligeante pour l'école de la République laisse à penser que nous pourrions faire beaucoup plus qu'avec ce texte – qui n'est pas mauvais, puisque nous le voterons, mais qui est insuffisant au vu des enjeux scolaires qui sont devant nous.