En proposant de fixer à 10 % le reste à charge pour les communes les plus en difficulté, l'amendement de mon collègue Michel Sala manquait presque d'ambition : celui-ci vise donc à abaisser ce taux à 5 %.
Laisser penser, monsieur le rapporteur, que la France serait le seul pays à conduire une action écologique déterminée et responsable me semble non seulement exagéré, mais aussi faux : la chambre parlementaire d'un autre pays européen, pas très éloigné de la France, a ainsi désavoué le budget présenté par son gouvernement, qu'elle ne jugeait pas assez vert – comme quoi la France n'a pas le monopole de la préoccupation écologique !
Ensuite, restreindre l'analyse de l'action écologique de la France au taux d'émission de gaz à effet de serre sur le territoire hexagonal nous incite à nous exonérer de toute responsabilité dans les émissions d'autres pays moins vigilants en la matière ; pourtant, en important les biens qui y sont produits, nous y participons directement.