Surtout, gardons-nous de voir dans cette proposition de loi autre chose que ce qu'elle est, c'est-à-dire un premier pas intéressant vers la rénovation des bâtiments publics, sachant que les montants à engager sont considérables et que des freins demeurent.
Le frein principal, c'est le manque de moyens dont souffrent nos collectivités, qui est lié à plusieurs mesures prises depuis 2012 : assèchement systématique des ressources de nos communes ; baisse de la DGF, sur laquelle le Gouvernement n'est jamais revenu ; augmentation massive du Fpic (fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales) ; suppression de la taxe d'habitation, dont on ne sait pas jusqu'à quand elle sera compensée ; et suppression de la réserve parlementaire, qui contribuait au financement de ces projets d'investissement. Il aurait été plus judicieux de laisser à nos communes les moyens leur permettant de les réaliser.
Le groupe LR votera donc la proposition de loi, mais les défis à relever sont immenses. Pour conclure, je salue les élèves de la commune d'Aiton, qui sont directement concernés ; ils n'ont pas le droit de me faire signe, mais ils sont présents en tribune