Merci beaucoup, madame la présidente, je suis très touchée.
Je suis heureuse de m'adresser à vous en ce 20 mars, jour où, partout dans le monde, sur les cinq continents, on célèbre la Journée internationale de la francophonie. Bien plus qu'un simple outil de communication, notre langue incarne l'esprit de la francophonie telle que l'ont voulue les pères fondateurs, comme Senghor et Bourguiba : une communauté vibrant au rythme de plus de 320 millions de voix, principalement ancrées en terre africaine, comme le soulignait récemment le Président de la République en déclarant que le bassin du fleuve Congo était l'épicentre de notre espace linguistique.
Cette journée met en avant notre diversité et notre capacité à tisser des liens solides entre les peuples. En étant hôte du 19
Hélas, je constate que la francophonie ne suscite pas l'intérêt qu'elle mérite, et, en tant que présidente de la section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), je souhaiterais que les élus eux-mêmes se saisissent davantage de ce sujet.
Face à ce constat, et au-delà de l'organisation de ce sommet, comment envisagez-vous d'impliquer concrètement la France – et plus particulièrement sa jeunesse – dans la redécouverte et l'appropriation de l'esprit de la francophonie ? Comment comptez-vous transformer ce sommet en une véritable célébration populaire, qui reflète l'ouverture, le partage et l'unité que notre langue peut offrir ?