Je veux dire pourquoi j'ai un désaccord radical avec tous ces amendements, non pas seulement, donc, en raison du niveau de la dette. Je rappellerai brièvement les grandes lignes du débat, intéressant, argumenté, que nous avons eu, cet après-midi, sur la question de la part de l'héritage dans le patrimoine total, passée de 35 % dans les années 1970, à plus de 60 % aujourd'hui. Seulement 10 % des Français disposent de 50 % du patrimoine, quand les deux tiers ou n'ont pas d'héritage – la moitié d'entre eux n'a rien – ou héritent d'un patrimoine trop faible pour être taxé. Si nous adoptions ces amendements, nous ne ferions bien évidemment que renforcer ce phénomène, puisque, tous les quinze ans, ce ne seraient plus 100 000, mais 150 000 euros qui seraient subtilisés à l'impôt.