Cela permettra aux personnes âgées de maintenir le lien avec leur animal de compagnie, bien souvent indispensable à leur maintien en bonne santé et à leur épanouissement dans leur nouveau lieu de résidence.
Bien vieillir, chez soi ou en établissement, suppose enfin d'être accompagné par des professionnels qualifiés et reconnus. Pour rendre plus attractifs les métiers du grand âge, le texte crée une carte professionnelle des intervenants de l'aide à domicile, qui consolide la reconnaissance du métier et sécurise la relation avec les patients. Un soutien financier croissant sera également apporté à ces professionnels, grâce à la prise en charge de leurs déplacements. Là encore, ce n'est pas anecdotique.
Cette proposition de loi n'est pas une réforme de l'accompagnement du grand âge, mais une proposition de loi d'origine parlementaire qui pose les fondations de l'édifice du bien vieillir en France, attendue par les acteurs du secteur. Elle propose un cadre pour organiser la prévention de la perte d'autonomie. J'aimerais que les personnes âgées restent autonomes le plus longtemps possible. Or cela n'est réalisable qu'au moyen de la prévention ; c'est ce qui sauvera le système, selon moi.
Le groupe Démocrate a contribué à enrichir ce texte, avec l'expérimentation de quotas d'accueil de nuit dans les Ehpad – proposition défendue par Pascal Lecamp – ou encore la nouvelle définition des lieux d'habitat inclusif – défendue par Anne Bergantz.
Madame la ministre, vous avez parlé de l'aurore chère à Victor Hugo.