Il faut donc que nous nous donnions les moyens de financer des services publics de qualité.
Lorsque nous souhaitons taxer à 100 % toute partie d'un héritage dépassant 12 millions d'euros, ce n'est pas gratuit : c'est destiné à financer une allocation d'autonomie qui doit permettre à tous les jeunes d'étudier sans avoir à travailler en même temps.
Voilà où doivent se situer nos débats. Le président Coquerel le soulignait : si l'on est partisan de la concurrence libre et non faussée, comment peut-on regarder comme juste l'héritage qui met toutes les richesses aux mains d'une poignée de gens, sans aucun rapport avec le mérite ? C'est injuste. Nous vous demandons de corriger cette faille et seulement cette faille. Ce serait une bonne chose de le faire dès maintenant.