…et un autre tiers, comme l'a dit Mme Pires Beaune, de si peu qu'ils n'ont aucun droit à acquitter. Libre à Mme Ménard d'imaginer des ouvriers contraints de payer de tels droits, mais, je le répète, seul un tiers de nos concitoyens y est assujetti – et plus on gravit l'échelle sociale, plus l'héritage se concentre. Disons-le clairement, au risque de choquer : depuis quelques décennies, nous assistons à la constitution d'une noblesse d'argent, ce qui est contraire à nos principes républicains. Bien évidemment, il faut intervenir ! Des réformes se trouvent sur la table : Gabriel Attal a évoqué l'idée d'Emmanuel Macron de porter de 100 000 à 150 000 euros l'abattement applicable aux successions en ligne directe. Cela ne ferait que renforcer le phénomène ; d'autres projets sont donc nécessaires, même si l'Assemblée n'en débattra pas cette année. D'ores et déjà, nous sommes convenus avec le bureau de la commission de lancer rapidement une mission d'information. Encore une fois, cette situation contrevient aux principes républicains, ce qui la rend inacceptable.