qui, le 29 juillet 1987, lors d'un discours à Addis-Abeba devant des chefs d'État africains, soutenait : « Le Burkina Faso est venu vous exposer ici la cotonnade […] tissée au Burkina Faso, cousue au Burkina Faso pour habiller les Burkinabés. […] Il n'y a pas un seul fil qui vienne d'Europe ou d'Amérique. » Thomas Sankara avait introduit le protectionnisme solidaire que nous promouvons et qui est promis aussi par des entreprises et des marques qui mettent en avant le made in France.
Il y a un angle mort dans nos débats : pour que les gens n'aillent pas vers la fast fashion, qui est attractive grâce à des prix très bas, encore faut-il qu'ils aient les moyens d'acheter des produits vestimentaires conçus et fabriqués en France, qui réclament des ouvriers qualifiés, du savoir-faire, une formation.