Cette proposition de loi ne concerne pas l'industrie textile dans son entier, elle vise plus spécifiquement à lutter contre les dérives de l'ultrafast fashion, dont les entreprises ne sont sans doute pas les seules au sein de ce secteur industriel à ne pas pleinement respecter les droits humains.
Le texte entend, pour une partie de cette industrie de la mode express, établir des critères environnementaux et interdire les publicités pour les produits qui en sont issus, notamment leur promotion par des influenceurs. Ces diverses dispositions constituent une innovation juridique.
S'agissant de l'ajout des critères sociaux, qui repose sur une analyse que je ne conteste nullement, je considère que nous devons disposer d'une base législative plus large. Une double innovation pourrait être vue comme une double audace mais, compte tenu de la violence des attaques que subira cette proposition de loi, elle risquerait plutôt de la fragiliser.