Le maintien des experts en dosimétrie externe et en dosimétrie interne dans une même entité s'inscrit évidemment dans une logique de complémentarité technique, de réactivité et d'efficacité, tout en garantissant le maintien des compétences nécessaires en situation d'urgence. Les services de dosimétrie permettent la fourniture rapide d'un stock de dosimètres, nécessaire aux intervenants et à la population en cas d'accident nucléaire – qu'aucun de nous ne souhaite – ainsi que l'exploitation des enregistrements effectués afin de suivre les expositions des personnes et de prendre les mesures adaptées.
Certains experts travaillent dans les deux services. Séparer la mesure des expositions internes et externes dans deux entités différentes conduira nécessairement à ralentir les analyses de l'exposition des personnes. Cela pourrait affecter la capacité de réponse de l'État en situation d'urgence radiologique ou nucléaire, ce qui, convenez-en, n'est guère souhaitable.