Je vous remercie d'avoir présenté vos excuses.
L'article 7 illustre le démantèlement de l'approche intégrée de l'expertise en matière de dosimétrie, de défense nationale et de sécurité intérieure. Nul n'est besoin d'exposer les raisons pour lesquelles, historiquement, on a développé des capacités d'expertise, de connaissance et de recherche qui liaient nucléaire civil et nucléaire militaire. De surcroît, il apparaît nécessaire de faire appel aux mêmes experts pour résoudre des problèmes concernant des installations civiles comme militaires. Enfin, il est évident que nous devons protéger l'ensemble des installations nucléaires contre tout acte de malveillance ou tout acte terroriste.
En défendant cet amendement de suppression, nous demandons un éclairage au Gouvernement. L'article 7 fait référence au ministère des armées mais ne mentionne pas celui de l'intérieur. Le directeur général de la police nationale – DGPN –, que je salue, a souhaité, lors de son audition, que le débat parlementaire soit l'occasion de préciser les choses en ce qui concerne la sécurité intérieure. Qu'en est-il exactement ?