Quant à moi, je préfère que les salariés soient bien payés, qu'ils soient actionnaires et perçoivent des dividendes par le biais de la participation et de l'intéressement, plutôt que de priver les salariés d'entreprises qui les fassent vivre, parce que vous aurez supprimé tous les profits.
Avant la réforme, ces capitaux étaient soumis au barème de l'impôt sur le revenu, qui atteint 45 %. Des majorités de gauche comme de droite, trouvant cela excessif puisqu'ils avaient déjà été taxés une première fois, avaient multiplié les abattements en fonction de la durée de détention des titres, jusqu'à atteindre 85 %. De sorte que les taux réels étaient parfois inférieurs à celui de 30 % que nous appliquons désormais.