Certes, nous avons compris que, sur certains bancs, toute volonté d'accroître la transparence et la démocratie était perçue comme une pression, mais nous estimons qu'il s'agit bien d'un atout pour notre nation.
J'insiste d'ailleurs sur l'importance de la participation de l'Anccli, association qui, je le rappelle, organise l'information et les débats publics locaux autour des sites nucléaires dans tout le pays. Alors qu'elle joue un rôle central pour la bonne information du public en matière de sûreté nucléaire depuis des décennies, elle n'en demeure pas moins complètement absente de ce texte. Est-ce une coïncidence ? Je ne le crois pas.
N'oublions pas, car nous avons entendu de mauvais procès dans cet hémicycle, que l'Anccli est composée à 75 % de personnalités favorables au nucléaire. Nous ne cherchons donc qu'à défendre l'application de l'article 7 de notre Charte de l'environnement, qui garantit la participation du public sur les sujets qui le concernent.