Je m'interroge sur un point déontologique – peut-être pourrions-nous avoir un éclairage, sans prolonger excessivement les débats. Comment des prestations pourront-elles être effectuées par une autorité indépendante dont on sait qu'elle doit être forte, souveraine, et qu'elle ne peut pas être suspectée du moindre conflit d'intérêts alors qu'en droit français, l'apparence d'un conflit d'intérêts suffit à qualifier l'infraction ? De même, comment peut-elle, dans ces conditions, poursuivre les programmes de recherche conjoints que menait l'IRSN avec les opérateurs ?