L'effort à consentir est donc très important ; il requiert un exercice dont je ne sous-estime pas les difficultés sur les plans économique, financier, politique et démocratique. Je suis cependant persuadé que nous ne pourrons pas nous y dérober, sous peine d'encourir de lourdes déconvenues.
Notre rapport public annuel pour 2024 illustre la diversité des sujets traités par les juridictions financières, en prise avec l'actualité et les réalités du terrain. Surtout, ce rapport montre en quoi notre capacité à faire face aux effets du changement climatique est étroitement liée à la situation des finances publiques. L'adaptation et, plus largement, la transition écologique, sont les briques du mur d'investissements qui se dresse devant nous. Pour le franchir, nous devons retrouver des marges de manœuvre budgétaires et réduire la montagne de dettes qui s'est accumulée. C'est là un impératif démocratique et un enjeu de souveraineté et d'indépendance.