Malgré ces annonces, je le dis sans détour, l'objectif de déficit pour 2024 n'est pas acquis – ce n'est pas une question de larmes, mais de réalité. D'une part, la prévision de croissance du Gouvernement, même révisée, reste élevée, au-dessus de la quasi-totalité des autres prévisions disponibles, qui ont été revues à la baisse. D'autre part, comme je l'ai dit précédemment, l'année 2023 est décevante en matière de recettes, contrairement aux deux années précédentes. Cela risque de peser sur le niveau des recettes en 2024, d'autant qu'un effet de base va jouer également.
Il n'est donc pas certain – c'est peut-être un euphémisme – que l'objectif d'économies de 10 milliards soit suffisant pour maintenir la trajectoire de déficit.