Face à la remontée très brutale des taux d'intérêt, il s'agit d'instaurer un crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt pour accompagner les ménages qui souhaitent acquérir un premier logement ; c'est donc une mesure de pouvoir d'achat.
Pourquoi restaurer un tel crédit d'impôt, sachant en effet qu'un dispositif semblable a déjà existé à un moment où les taux étaient élevés ? Précisément parce que nous assistons à une hausse des taux d'intérêt, qui donne donc tout son sens à ce crédit d'impôt. Ensuite parce que la réglementation environnementale de 2020 entraîne une augmentation de la construction, ce qui justifie qu'on veuille neutraliser ce surcoût.
Je pense par ailleurs qu'il est très important d'aider les primo-accédants car l'achat d'un premier logement est l'étape la plus difficile. Ils sont la cible de cette mesure, qui prend la forme d'un crédit d'impôt de 15 % des annuités d'emprunt pendant cinq ans, au bénéfice des acquéreurs d'un logement en 2023, 2024 et 2025, dans la limite d'un plafond égal à 5 000 euros pour une personne seule, 10 000 euros pour un couple, majoré de 1000 euros par personne à charge.