Après m'être exprimé au nom de mon groupe, je reviens à cette tribune pour compléter mon propos en qualité de président de la commission des affaires étrangères de notre assemblée – je vais m'efforcer de ne pas bisser mon intervention précédente.
J'userai de ces quelques minutes pour appeler votre attention sur le contexte juridique et sur le cadre euro-institutionnel dans lequel s'inscrit l'accord dont nous débattons. D'un strict point de vue juridique, le Gouvernement n'était pas tenu de consulter le Parlement sur ce texte qui, ne comportant pas de dispositions juridiquement opposables, ne constitue pas à proprement parler un accord international au sens de l'article 53 de la Constitution.