Parce qu'il n'y a pas de temps à perdre, j'irai droit au but. Soutenir la résistance ukrainienne, comme nous le faisons aujourd'hui, c'est faire respecter la souveraineté des nations et l'ordre international fondé sur le droit.
Soutenir la résistance ukrainienne, c'est aussi protéger nos intérêts économiques en préservant la stabilité régionale, qui est essentielle à notre prospérité.
Soutenir la résistance ukrainienne, c'est dire stop avant que d'autres puissances autoritaires ne soient tentées d'envahir un de leurs voisins.
Soutenir la résistance ukrainienne, c'est empêcher ce pays tout entier de tomber dans l'escarcelle de Vladimir Poutine et, après lui, la Moldavie, l'Estonie, voire, qui sait, la Finlande ou la Pologne. En effet, selon Poutine, les frontières de la Russie ne s'arrêtent nulle part – pour le dire à la manière de Khrouchtchev : « Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable. »
Soutenir la résistance ukrainienne, c'est donc, comme toutes les têtes de liste aux élections européennes viennent de le reconnaître à l'exception des extrêmes – l'information figure dans le dernier numéro du Point –, défendre les intérêts de la France et des Français.