Dernière vérité, tout aussi difficile à admettre : nous n'avons pas, aujourd'hui, de but de guerre clair et partagé en Europe. Quel but, quel cap, quelle stratégie défendons-nous ? Par exemple, sommes-nous d'accord avec l'Allemagne, qui se refuse à livrer certains missiles susceptibles d'être utilisés pour frapper des infrastructures en Russie ? Quelle ligne défendrons-nous lors du prochain sommet de l'Otan en juillet ? Voilà qui devrait inciter notre président à la pondération au moment de s'exprimer sur le sujet.