On ne peut pas leur donner tout à fait tort.
L'adhésion, cela ne décrète pas à coups de déclarations martiales. C'est même l'inverse qui se produit. Il est donc fondamental de parvenir à expliquer l'importance de notre engagement en Ukraine, pour la sécurité du continent et pour notre propre sécurité face à une Russie qui, en Afrique ou sur le net, s'en prend directement à la France.
D'autre part, il est impératif que le poids de la guerre ne soit pas assumé par des catégories professionnelles déjà fragilisées – je pense, monsieur le Premier ministre, aux agriculteurs. Je vous le dis très clairement, la libéralisation complète des importations d'œufs, de poulets, de sucre, de maïs et de blé, sans quotas ni droits de douane, est insupportable pour nos propres filières.