Dans un domaine où le laconisme est la règle, il a créé, au pire moment, la confusion. Puis, le 16 février, l'accord de sécurité entre la France et l'Ukraine a été signé sans débat parlementaire ni information préalable.
Ayant condamné, dès le premier jour, l'invasion de l'Ukraine par la Russie de Poutine, nous avons approuvé à ce titre les initiatives de soutien au peuple ukrainien, notamment la cession d'armements – à condition qu'elle n'affaiblisse pas nos propres capacités de défense ; qu'elle n'entraîne pas un risque d'escalade en permettant de frapper en territoire russe ; et que le Parlement soit saisi. Une telle aide peut parfaitement perdurer sans qu'il soit besoin de signer quoi que ce soit. Au reste, signer un accord avec un pays déjà en guerre est une nouveauté dans notre histoire.