L'accord que vous avez signé, monsieur le Premier ministre, ne remplit pas deux conditions essentielles : d'une part son caractère nécessaire, d'autre part son caractère proportionné. Si j'en conteste la nécessité, c'est parce que la France, depuis deux ans, soutient l'Ukraine dans des proportions majeures, que nul dans cet hémicycle n'a contestées ou n'envisage de remettre en cause.