Ce régime russe condamne sa jeunesse à l'exil ou à la mort sur le front ukrainien. Son avidité ne respecte aucune frontière, aucune convention internationale. Vladimir Poutine l'avouait lui-même il y a quelques semaines devant son assemblée fédérale, lorsqu'il proclamait que « l'empire russe ne peut survivre sans guerre ». Chers collègues, ne vous leurrez pas : Poutine a toujours dit ce qu'il faisait et fait ce qu'il disait.
Depuis le premier jour de la guerre, la position de notre majorité n'a jamais varié : elle a toujours soutenu le peuple ukrainien. Dès 2022, nous avons doublé le fonds de soutien à l'Ukraine en faveur de son effort de guerre. En 2023, nous y avons ajouté 200 millions d'euros. Nous avons aussi condamné, par plusieurs résolutions, aussi bien les crimes passés commis envers l'Ukraine, tels que la terrible famine de l'Holodomor, que les crimes actuels commis par les troupes russes. Ai-je encore besoin de les énumérer ici ? Car désormais, les noms de Boutcha et de Marioupol nous sont aussi tristement connus que ceux de Sarajevo ou de Srebrenica.
Pourtant, malgré tout cela, certains, dans cet hémicycle, choisissent de renvoyer dos à dos les deux pays.