Par notre vote aujourd'hui, nous allons de nouveau apporter le soutien de la France à l'Ukraine. Face à la grave menace qui pèse sur les libertés en Europe et à la remise en cause de l'ordre international, nous considérons, en notre âme et conscience, que ce n'est pas le moment d'afficher ici de quelconques divergences ni de donner le spectacle d'une rare hypocrisie – je pense à certains bancs où des députés clament la bouche en cœur : « Nous aimons tous l'Ukraine, mais nous ne voulons pas l'aider à se défendre ».