Il faut dire à nos concitoyens que cet accord n'est pas – ne peut pas être –, de quelque manière que ce soit, une entrée en guerre contre la Russie. Il est au contraire, par le soutien qu'il apporte à l'Ukraine et à sa résistance, la meilleure des garanties pour notre sécurité et pour la paix ; il est probablement la plus grande assurance que nous n'aurons jamais à engager nos troupes. Ainsi que le déclarait ce matin le président Zelensky, nos enfants ne mourront pas en Ukraine si nous sommes au rendez-vous.
Pour conclure, je veux dire aux Françaises et aux Français, légitimement inquiets de cette situation, que les députés du groupe Socialistes et apparentés partagent leur préoccupation. Qui serions-nous – ou qui croirions-nous être – pour ne pas voir les périls du moment ? À travers cet accord que nous soutenons, nous souhaitons que tout soit entrepris, sans que nous-mêmes n'entrions en guerre, pour qu'en Ukraine, en Europe et même en Russie – où le courage et l'espoir ont pour toujours le visage d'Alexeï Navalny –, la paix ait le dernier mot.