Nous souscrivons à l'idée selon laquelle il faut aider l'Ukraine à tenir aujourd'hui et à gagner la guerre demain. Pour cela, il faut faire plus et plus vite ; la somme de nos hésitations, de nos tergiversations et de nos retards est la cause première de la situation extrêmement délicate dans laquelle se trouve l'armée ukrainienne. Il faut faire plus et plus vite en matière de livraisons d'armes, notamment de défense aérienne et d'artillerie ; de protection des infrastructures critiques ; de lutte contre l'ingérence russe ; de coopération dans les domaines du renseignement, du contre-espionnage et de la coopération industrielle. À cet égard, les 3 milliards annoncés, pourvu qu'ils trouvent une concrétisation rapide et ne soient pas imputés sur la loi de programmation militaire (LPM) – c'est-à-dire sur nos capacités propres –, vont dans le bon sens. Toutefois, ils nous alertent quant à nos propres capacités de production et quant à l'état de nos stocks, alors que les Forges de Tarbes, par exemple, sont à l'arrêt.
Il y a quelques mois, nous vous demandions où étaient les masques ; nous vous demandons aujourd'hui où est la poudre.
Le 22/03/2024 à 11:03, Aristide a dit :
"Nous souscrivons à l'idée selon laquelle il faut aider l'Ukraine à tenir aujourd'hui et à gagner la guerre demain."
Comme si Poutine ou tout autre Russe allait reconnaître sa défaite. Prévoyez plutôt un plan de partage équitable, avec un mur au milieu s'il le faut, et qu'on en finisse avec ce conflit insensé et anxiogène.
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