Il porte sur un sujet qui peut paraître anecdotique, mais qui ne l'est pas : la stérilisation des chats errants. Nous évoquions hier la baisse de la natalité dans notre pays : s'il y a bien une espèce qui n'est pas concernée, ce sont les chats, car un couple de chats peut avoir plus de 20 000 descendants en quatre ans. L'impact sur la biodiversité n'est pas négligeable : un chat errant est un prédateur. Celui sur nos communes est bien réel aussi, car il s'agit là d'un phénomène qu'il faut traiter.
J'ajoute que les députés, et plus généralement les Français, s'intéressent de plus en plus à la condition animale. Or des chats laissés dans la nature sans être nourris, des chats dont les propriétaires ne s'occupent pas, constituent un vrai problème.
Le présent amendement vise donc à créer un crédit d'impôt correspondant à 50 % des frais de stérilisation engagés par les propriétaires de chats domestiques. Cet encouragement fiscal permettrait de lutter efficacement contre la prolifération non contrôlée des chats errants, qui est avant tout le résultat de l'inaction des propriétaires de chats domestiques. Si certains propriétaires auraient les moyens de faire stériliser leur chat, et ne le font pas, d'autres n'en ont simplement pas les moyens : la stérilisation d'un chat peut coûter entre 70 et 220 euros. Pour une famille qui n'a pas d'énormes ressources, c'est une somme !
L'amendement est soutenu par différentes associations de protection animale, mais aussi par des associations d'élus locaux, qui apportent aujourd'hui des solutions en nourrissant ces chats, mais aussi en les capturant pour les stériliser.
Je vous propose donc, avec cette mesure de bon sens, de résoudre ce problème à la source.