Nous vous avions alerté sur les risques résultant de la suppression des aides pour certains monogestes et de l'obligation nouvelle de recourir pour les rénovations globales à des accompagnateurs encore peu identifiés sur les territoires, voire inexistants. De facto, vous avouez vous-même l'échec du dispositif en annulant, déjà en novembre dernier, des crédits budgétaires pour 2023, et le mois dernier, 1 milliard d'euros prévu pour MaPrimeRénov' en 2024, réduisant l'objectif de rénovation globale de 200 000 à 140 000 logements. En bout de chaîne, malgré les bonnes intentions, c'est l'objectif de la transition énergétique et son calendrier qui deviennent intenables.
Que comptez-vous faire pour simplifier et relancer ce processus, qui pourrait être utile s'il n'était pas aussi lourd et contraignant ?