Je l'ai répété à plusieurs reprises, y compris aux organisations syndicales que j'ai reçues.
En revanche, j'ai bien l'intention, comme j'en ai l'habitude dès qu'une situation particulière se présente, de tenir compte de la spécificité de l'éducation en Seine-Saint-Denis. Je ne serai pas la première à le faire puisque, je l'ai dit la semaine dernière en réponse à M. Stéphane Peu, un plan d'action pour un État plus fort en Seine-Saint-Denis avait été engagé par Édouard Philippe, alors Premier ministre, et il avait concerné, pour partie, le système éducatif.
Dans ce plan, figurait notamment, pour assurer la présence des enseignants en Seine-Saint-Denis, une prime de fidélisation de 12 000 euros octroyée au bout de cinq ans. Le versement de cette prime vient d'être étendu aux AED (assistants d'éducation) et aux AESH.
Nous porterons notre attention sur le personnel non enseignant ; je sais qu'il existe autour des conseillers principaux d'éducation (CPE) une attente forte que nous prendrons en considération à la rentrée prochaine.