Pire, vous avez annulé le chèque carburant, ce maigre lot de consolation pour les plus modestes. Une fois encore, la France du travail n'a le droit que de payer pour éponger vos échecs !
Dur avec les Français les plus humbles, vous êtes tout aussi injuste avec les classes moyennes, que vous abandonnez pour enrichir les plus puissants, j'ai nommé les multinationales du pétrole. Nous avons appris, monsieur le ministre, que votre gouvernement n'est pas le seul à tondre les automobilistes en taxant le carburant – les taxes, que vous avez lourdement augmentées en 2017 et en 2018, représentent plus de 50 % de son prix à la pompe. Non, dans l'ombre de la Macronie, les ogres de la mondialisation sauvage se goinfrent aussi.