Des négociations ont été menées ces derniers mois entre l'État et la région Auvergne-Rhône-Alpes pour définir le futur volet mobilités 2023-2027 du contrat de plan État-région.
Un accord a été trouvé sur ses grandes lignes et ses paramètres financiers.
Cet accord traduit une ambition accrue pour le CPER, de chaque côté, puisque l'État comme la région se sont engagés à y consacrer 70 millions d'euros supplémentaires, l'État finançant notamment les petites lignes ferroviaires, indispensables pour désenclaver certains territoires – comme vous l'avez très justement rappelé. L'État et la région se sont par ailleurs mis d'accord sur des avancées significatives dans d'autres dossiers importants, notamment le projet Lyon-Turin.
La liste précise des opérations qui seront inscrites dans le volet routier reste à déterminer. Les crédits que l'État envisage de consacrer à ce volet sont contraints, la priorité étant donnée à l'achèvement des opérations routières lancées dans le cadre du contrat précédent et qu'il convient de mener à bien.
Ces projets routiers, actuellement au stade des travaux dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, devraient nécessiter à eux seuls plus de 100 millions d'euros de crédits de l'État.
C'est donc dans le cadre des échanges en cours entre les représentants de l'État et de la région Auvergne-Rhône-Alpes que sera examinée la possibilité de poursuivre les études et d'entamer les travaux de la RN7 dans l'Allier. J'espère que cette réponse du ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, aura apporté les précisions demandées.