Vos remarques sont très justes et le constat que vous dressez est implacable : je pense que la réponse de mon collègue Patrice Vergriete contribuera à répondre à vos préoccupations.
L'État a investi massivement dans la ligne de train d'équilibre du territoire (TET) Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Entre 2018 et 2026, nous débloquons 2,3 milliards d'euros pour régénérer les voies, moderniser les infrastructures et acheter des rames neuves.
Ce programme avance aujourd'hui comme prévu, même si les travaux entraînent des perturbations et des interruptions inévitables sur la ligne.
SNCF Réseau cherche à limiter l'impact des travaux sur la circulation des Intercités de jour, de nuit, et sur le trafic du fret, en testant par exemple des solutions innovantes comme la cohabitation des travaux d'infrastructures et de la circulation des trains à partir de 2026.
L'ensemble du réseau ferroviaire national est concerné par les collisions avec des animaux, les aléas météorologiques – tempêtes, chutes d'arbres – et les incidents de passages à niveau : SNCF Réseau mène des actions, comme l'entretien des abords des voies, pour limiter ces phénomènes.
Vous avez évoqué le problème des locomotives vieillissantes. L'État a demandé à SNCF Intercités, en attendant l'arrivée des nouvelles rames, d'augmenter rapidement la fiabilité du parc et de trouver des locomotives supplémentaires en louant des engins fret ou des TER disponibles.
S'agissant du givre, la circulation de trains dégivreurs avant le premier train commercial matinal a permis de réduire de moitié les incidents sur la ligne, ce qui n'est pas négligeable.
L'État se mobilise donc pleinement pour réhabiliter cette ligne et améliorer au plus vite sa qualité de service au bénéfice de ses usagers.
L'État et la SNCF rendent compte tous les trimestres de leurs engagements devant un groupe de travail auquel sont invités tous les élus.