Vous abordez un sujet important, celui de nos concitoyens qui se chauffent avec des pellets de bois – souvent, d'ailleurs, parce qu'on les a fortement incités à changer leur mode de chauffage et à aller vers celui-là pour des raisons écologiques et économiques : on observe depuis quelques mois une flambée des prix des granulés. Nous avons instauré, vous le savez, plusieurs mesures visant à soutenir le pouvoir d'achat des Français qui font face à une augmentation des prix de l'énergie, en particulier le bouclier tarifaire sur l'électricité et sur le gaz mais aussi l'aide pour le chauffage au fioul, que vous avez adoptée cet été et qui est sur le point d'être déployée – nous avons annoncé la semaine dernière les barèmes et le calendrier de l'aide, ainsi que la manière dont il faudra procéder pour la demander.
Il reste donc, en effet, les Français qui se chauffent aux pellets de bois. Parmi eux, ceux qui peuvent bénéficier du chèque énergie exceptionnel que nous allons verser d'ici la fin de l'année seront soutenus. Je rappelle que 12 millions de foyers seront concernés ; c'est donc nettement plus que les Français pouvant bénéficier du chèque énergie classique, et la mesure englobera jusqu'aux classes moyennes.
Ensuite, la Première ministre a eu l'occasion d'annoncer que nous travaillons à un dispositif permettant de soutenir plus spécifiquement les Français qui se chauffent aux pellets de bois. Nous aimerions pouvoir les aider d'ici la fin de l'année, dans les prochains mois ; mais la difficulté, s'agissant d'un crédit d'impôt, c'est qu'il est versé un an plus tard ! Or ce que nous voulons, c'est les aider à passer l'hiver, si je peux le dire ainsi.