L'Assemblée doit identifier les causes de l'effondrement de ce service public essentiel et y apporter des réponses urgentes.
Les enfants voient leurs droits reculer dans notre pays : ils sont 3 millions à vivre sous le seuil de pauvreté ; plusieurs milliers d'entre eux sont toujours privés d'abri et vivent dans la rue. L'ONU et la Défenseure des droits s'alarment du recul du droit à l'éducation, en particulier dans les territoires ultramarins et pour les enfants en situation de handicap. Ne l'oublions pas : les droits des enfants ne sont ni une option, ni une variable d'ajustement budgétaire ; la France a l'obligation de les garantir, en vertu d'engagements nationaux et internationaux – même si elle oublie souvent qu'elle est signataire de la Convention internationale des droits des enfants. En la matière, nous attendons bien plus que votre réaction actuelle, monsieur le garde des sceaux.