Le caractère systématique de ces procédures en fait un point de pression psychologique. Ces actions exercées volontairement sur nos élus, à la limite de la légalité, malheureusement vécues quotidiennement, banalisent les violences et les incivilités. Un élu peut être victime d'une agression physique à la sortie d'un conseil municipal ; il peut aussi être harcelé ou systématiquement dénigré sur les réseaux sociaux, comme l'a évoqué la rapporteure. Face à la proximité de cette violence, ce texte est un premier élément de réponse à destination des élus. Je me félicite de l'accord trouvé avec nos collègues sénateurs ; il démontre que les parlementaires et le Gouvernement sont à l'œuvre pour protéger les élus locaux. Protéger nos élus, c'est protéger la démocratie. Refusons la banalisation de la violence.