Cette proposition de loi issue d'un travail commun des deux chambres est le révélateur d'un ensauvagement de la société et d'un affaiblissement de l'État que le Rassemblement national dénonce depuis longtemps. Nous déplorons du reste que nos propositions pour lutter efficacement contre ces fléaux – durcissement des peines pour les actes de violence physique, présomption de légitime défense pour les forces de l'ordre, peines planchers, etc. – soient systématiquement rejetées.
Six actes de violence par jour sont commis contre les élus ; j'ai, en cet instant, une pensée pour chacun d'entre eux. L'un de ces élus – il se reconnaîtra – a connu le pire : des criminels, car c'est ainsi qu'il faut les appeler, ont incendié son domicile, provoquant la terreur de sa famille, blessant son épouse qui s'enfuyait, traumatisant les enfants, marqués pour de nombreuses années.