Il porte sur une ressource vitale, que beaucoup croyaient inépuisable alors qu'elle s'épuise : l'eau. Premier candidat écologiste à l'élection présidentielle, en 1974, René Dumont alertait déjà sur la situation par le simple geste de boire de l'eau. Il déclarait alors : « Nous allons bientôt manquer d'eau. C'est pourquoi je bois devant vous un verre d'eau. »
Aujourd'hui, sa prophétie se réalise. Sécheresses extrêmes, nappes phréatiques au plus bas et robinets à sec dans plus d'une centaine de communes, trois vagues de chaleur, trente-trois jours de canicule, des températures hors norme : cet été a marqué un tournant et nous rappelle combien l'eau est en danger, et notre existence aussi.
En France, 512 milliards de mètres cubes d'eau de pluie tombent tous les ans, 40 % de cette quantité alimentant les nappes phréatiques. Dans ces eaux disponibles, nous puisons 32 milliards de mètres cubes d'eau par an, dont 20 % sont perdues dans les fuites des canalisations. Soulignons par ailleurs que 24 % de l'eau disponible est consommée pour un usage domestique. Chaque personne consomme 150 litres d'eau par jour. Il faut 170 litres pour laver une voiture au rouleau – faites sale, c'est plus chic ! Le plus gourmand reste le jardin : un espace de 100 mètres carrés exige 20 000 litres d'eau potable par an !
Dans un contexte où les épisodes de sécheresse ne sont plus exceptionnels, la ressource des eaux pluviales est loin d'être négligeable. Aujourd'hui, les équipements économisant de l'énergie font l'objet d'un crédit d'impôt incitant à les utiliser. Je vous propose un dispositif identique pour l'installation des systèmes de récupération et de traitement des eaux de pluie.