Ensuite viennent les départements, qui ont la compétence obligatoire d'élaborer des schémas en matière d'enseignements artistiques spécialisés ; c'est bel et bien à eux qu'incombe le soin d'assurer l'accessibilité, au sein des territoires, des formations culturelles, lesquelles ne sont pas dispensées par les centres socioculturels ni par les MJC, mais par les établissements d'enseignement artistique – associatifs, municipaux ou autres. Qu'il s'agisse de danse, de musique, de théâtre ou encore de cirque, ces cursus n'ont rien à voir avec l'éducation populaire !
Enfin, le bloc local est en partie chargé du financement. Certes, les conservatoires à rayonnement départemental ou régional reçoivent des fonds du ministère, et l'on peut estimer qu'il leur en faudrait davantage ; reste que les moyens consacrés à cet accès à la formation, y compris à la formation professionnalisante en matière de pratique artistique, relèvent avant tout du bloc local.